Dre Julia Benati a grandi en regardant son père, le Dr Rob Benati, soigner ses patients dans sa clinique de chiropratique à Dorchester, en Ontario. Très jeune, elle admirait la façon dont il créait un environnement chaleureux et accueillant, où les membres de la communauté se sentaient comme une famille. « Il a toujours été un modèle pour moi », dit Dre Julia. « Enfant, je voulais tout faire avec mon père. » Inspirée par son père, Dre Julia a étudié au Canadian Memorial Chiropractic College après avoir complété son baccalauréat à l’Université de Buffalo, où elle a également joué au soccer de Division I de la NCAA. Une fois son doctorat en chiropratique en main, une occasion de jouer au niveau professionnel l’a menée à l’étranger, où elle a compétitionné en Norvège et au Portugal. À son retour au Canada, en décembre 2023, elle a repris les rênes de la clinique bien établie de son père, assumant la responsabilité de la gestion après son départ à la retraite. Moderniser la clinique — en passant des dossiers papier aux systèmes numériques — a été exigeant, mais la confiance et les liens que le Dr Rob avait bâtis pendant près de trente ans ont offert une base solide. Puis, une occasion en or : on a offert à Dre Julia une place au sein du CF Rapide Ottawa pour la saison inaugurale de la nouvelle ligue professionnelle féminine canadienne, la Super Ligue du Nord. Elle a longuement réfléchi avant de mettre sa pratique en pause pour se consacrer à un horaire d’entraînement et de compétition rigoureux. Mais avec le soutien de son père, la famille a eu confiance qu’ils trouveraient une solution. « Je lui ai toujours appris à suivre ses passions », dit le Dr Rob. « Je lui ai dit que si elle décidait de continuer à jouer, je sortirais de ma retraite pour la remplacer. Dre Julia avoue que la décision n’a pas été facile. « C’est difficile de tout mettre sur pause quand on tient à ses patients », dit-elle. « Mais c’est rassurant de savoir qu’ils sont entre bonnes mains pendant mon absence. » Son père, lui, est tout aussi enthousiaste à l’idée de reprendre le travail à la clinique qu’il a dirigée pendant tant d’années — même s’il prévoit quelques surprises. « J’ai hâte de revoir les patients que j’ai suivis pendant 30 ans », dit-il. « Il ne me reste plus qu’à me remettre à jour avec tous ces nouveaux logiciels que ma fille a installés ! » Les patients de Dorchester ont bien accueilli cette transition. Beaucoup sont ravis de voir l’héritage de la clinique se poursuivre tout en encourageant Dre Julia dans ses ambitions sportives. Elle, de son côté, est reconnaissante du soutien de son père, se souvenant de ses premières années de soccer, lorsqu’il était son entraîneur et l’encourageait à poursuivre ses rêves. « La vie ne se déroule pas toujours dans l’ordre prévu. J’adore être chiropraticienne, et je veux aussi compétitionner au plus haut niveau possible. Il ne faut pas vivre avec des regrets — parfois, il faut simplement se lancer. » Note : Ce texte a d’abord été publié par l’Association chiropratique canadienne et est redistribué par le CF Rapide Ottawa avec leur permission.
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